En même temps, ça se comprend.
John Edmonds est à bout. À tel point qu’il s’est décidé à vendre sa propriété, un ranch situé à Buckeye, en Arizona. Il n’y supporte plus les intrusions d’aliens répétées et leurs multiples tentatives d’enlèvement, qu’il parvient, par chance, à toujours faire échouer depuis une vingtaine d’années. Après tout, qui ne jetterait pas l’éponge, comme John, face à ce genre de nuisances invivables ?
John Edmonds a acquis le Stardust Ranch en 1995 afin d’y établir un refuge pour chevaux. Faisant régulièrement l’objet d’articles dans la presse locale, le domaine s’est depuis forgé une petite réputation dans la région. On le surnomme même logiquement l' »Alien Ranch ». Initialement mis en vente pour 1 million de dollars, John et son épouse ont d’ailleurs profité de sa popularité pour augmenter son prix de… allez, 4 millions de dollars.
Il faut que dire qu’un endroit comme celui-là, on n’en trouve pas tous les jours : John affirme y avoir exterminé pas moins de 19 aliens au total, avec des épées de samouraï. Oui, une sacrée tête brûlée, ce Johnny. Et quand il coince un « gris » dans un coin, comme il les appelle, il ne nous cache pas que ça se finit parfois en scène de « Kill Bill ».
Non plus sérieusement John, à qui appartient tout ce sang ? Parce que c’est inquiétant.
Car pour vraiment mourir, ces petits salopards d’extraterrestres doivent selon lui finir la tête tranchée. « Il faut la couper pour déconnecter leurs antennes, autrement, ils communiquent immédiatement avec ‘leur maison’ (…) C’est presque impossible de la trancher en un coup », explique-t-il. Wow, c’est vraiment de la vermine.
Ils le blessent d’ailleurs régulièrement, comme il le prouve avec ces photos qui parlent d’elles-mêmes :
Bizarre, parce que lorsque je m’appuie trop longtemps sur le coin de ma table, j’ai un peu le même genre de marque. Mais passons.
Pardonnez-moi d’être vulgaire, mais les enfoirés s’en seraient même déjà pris à sa femme : « Ils l’ont fait léviter en dehors de son lit dans la chambre principale et l’ont transportée jusqu’au parking pour l’amener dans leur vaisseau », a-t-il précisé à la chaîne locale KPNX. N’ont-ils donc aucune limite ?
Si vous voulez en savoir plus sur les terribles péripéties de John, je vous invite à parcourir sa page Facebook, en accès public. J’y ai personnellement passé un sacré de bout de temps, même si je regrette maintenant un peu d’avoir mis de côté d’autres tâches peut-être plus urgentes.