Il remporte le marathon de Venise car les autres coureurs se sont plantés de chemin

Pour gagner le marathon de Venise, il vous faut : une moto ouvreuse folle, des leaders perdus au beau milieu de la ville et un zeste de chance.

Se perdre dans les rues de Venise fait partie du charme de la ville. À moins que l’on soit un groupe de coureurs qui a participé dimanche 22 octobre à l’édition 2017 du marathon de Venise et que l’on a suivi le mauvais parcours après la moitié de la course.

Le peloton de tête composé de 7 athlètes a suivi une moto ouvreuse qui a pris la mauvaise direction à 25 kilomètres de la ligne d’arrivée, peut-on lire dans un rapport de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF). Mais cette bourde a permis à Eyob Faniel, un marathonien italien d’origine érythréenne licencié dans un club local, de remporter la course après 2 heures et 12 minutes d’effort. Il est le premier Italien à remporter le marathon de Venise depuis 1995.

« La course d’aujourd’hui prouve que le travail finit toujours par payer », a déclaré Eyob Faniel à l’IAAF. « Ce n’était pas facile car j’ai dû courir seul sur le pont de la Liberté (3 850 mètres de longueur, ndlr). Je me dédie cette victoire car j’ai toujours cru en mon travail, malgré toutes les difficultés. »

Le chanceux vainqueur est arrivé avec plus de deux minutes d’avance sur son dauphin Muhammed Mussa (2 heures et 15 minutes). Gilbert Chumba, qui se trouvait dans le malheureux groupe de tête, a conclu le marathon à la quatrième place après 2 heures et 16 minutes de course.

L’histoire d’Eyob Faniel rappelle, même si elle est moins spectaculaire, celle du patineur de vitesse australien Steven Bradbury et sa médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2002 à Salt Lake City. Un gros coup de chance, voilà tout ce dont on a besoin parfois.

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